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Irradiant autour d’un regard fait de deux disques en os ou mammalia, de fines lamelles de métal viennent s’agrafer sur le visage concave et en forme d’amande, leur entrecroisement participant du décor. Le menton, pointu, témoigne du bel archaïsme de l’œuvre. Ailettes latérales et croissant sommital sont décrits en retrait, sobrement marqués d’une ornementation pointilliste sur leur périphérie, de courtes pendeloques présentes à l’oblique. La finesse du cou est magnifiée par un élégant entourage de laiton. Au revers, un motif en forme de losange décrit en haut relief. Le placage régulier du métal sur l’âme par de fines agrafes est précis. La patine de l’alliage offre de belles oxydations, le bois, quant à lui, séduit par sa teinte chaude et profonde, l’épaisseur de sa paroi accréditant une belle ancienneté. Les parfaites proportions de cette œuvre, la méticulosité de sa réalisation, en font un parfait témoignage du grand art Kota. Selon Alain et Françoise Chaffin qui ont retenu comme couverture de leur ouvrage un objet apparenté, cette figure de reliquaire mbulu-ngulu appartient au type 6 de leur étude, lequel réunit les plus beaux exemplaires du corpus. L’équilibre parfait entre la finesse des détails et l’élégance des proportions de la figure du reliquaire Kota Stanoff, en est probablement l’une des plus belles expressions.
English translation at the end of the catalog 119
JEUDI 19 MAI 2016
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