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Lexique de la Joaillerie
rt Déco Après l’Art nouveau, dans les premières années du XXe siècle, les formes naturelles se synthétisent, annonçant les formes géométriques des années 1920. Les bijoutiers s’inspirent des styles Empire et Louis XVI pour réaliser des parures où apparaît souvent le platine qui permet de réaliser des montures plus fines et plus souples. Le noir et le blanc, l’onyx et le cristal introduisent des oppositions plus franches et l’utilisation du lapis-lazuli, du jade et du corail donne naissance à une joaillerie haute en couleur. C’est l’époque où les créateurs aiment conjuguer le mat et le brillant, le transparent et l’opaque au service d’une bijouterie aux couleurs, aux matières et aux thèmes très contrastés. Les formes géométriques dessinent des plans nets et tranchés, que favorisent les nouvelles tailles de pierres : en baguette, trapézoïdales... Pour cette période, la collection comprend des œuvres de : Georges Fouquet, qui crée dans son atelier les bijoux dessinés par son fils Jean, mais aussi ceux du peintre André Léveillé, de l’affichiste Cassandre et de l’architecte Eric bagge. La maison boucheron est représentée par une grande broche en onyx et corail donnée à l’occasion de l’exposition internationale de 1925. A la polychromie des années 1920 succède la monochromie des bijoux des années 1930 représentés par des œuvres de Raymond Templier ou de Jean Després. Extrait de La collection de bijoux du Musée des Arts Décoratifs à Paris, Musée des Arts Décoratifs, Paris 2002. Art Nouveau En 1895, Siegfried bing, marchand d’objets orientaux, ouvre à Paris une galerie d’art décoratif contemporain qu’il nomme L’Art Nouveau. Le Musée des Arts Décoratifs possède le plus grand ensemble de bijoux Art Nouveau français. Ce court moment de l’art décoratif constitue une période phare dans le domaine de la bijouterie et tout particulièrement à Paris. La collection comporte un nombre important de bijoux de René Lalique ainsi que des œuvres significatives des grandes familles de bijoutiers de la fin du XIXe siècle : les Falize, les Fouquet, les Vever et Lucien Gaillard, comme des bijoutiers moins célèbres : Edmond Henri becker, Charles boutet de
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Monvel, Paul Follot et bien d’autres. Certains types de bijoux sont particulièrement bien représentés, ainsi les peignes dont la diversité des matières (corne, ivoire, bois) ne cède en rien à la richesse des thèmes chers à l’Art Nouveau : la femme, la flore et la faune.Le Musée des Arts Décoratifs possède le plus grand ensemble de bijoux Art Nouveau français. Ce court moment de l’art décoratif constitue une période phare dans le domaine de la bijouterie et tout particulièrement à Paris. La collection comporte un nombre important de bijoux de René Lalique ainsi que des œuvres significatives des grandes familles de bijoutiers de la fin du XIXe siècle : les Falize, les Fouquet, les Vever et Lucien Gaillard, comme des bijoutiers moins célèbres : Edmond Henri becker, Charles boutet de Monvel, Paul Follot et bien d’autres.Certains types de bijoux sont particulièrement bien représentés, ainsi les peignes dont la diversité des matières (corne, ivoire, bois) ne cède en rien à la richesse des thèmes chers à l’Art Nouveau : la femme, la flore et la faune. Extrait de La collection de bijoux du Musée des Arts Décoratifs à Paris, Musée des Arts Décoratifs, Paris 2002.
la parure et reflète une entité stylistique ou localisée. C’est également le mot dont on se sert pour symboliser de manière figurée la perfection, la finition parfaite. Il évoque aussi l’affection, la tendresse maternelle et protectrice et s’adresse aux êtres comme aux choses petites, délicates et raffinées auxquelles on tient. D’après le Dictionnaire international du bijou, collectif sous la direction de Marguerite de Cerval, Editions du regard, Paris 1998. Brillant Taille spécifique d’un diamant brut en 57 ou 58 facettes assurant un éclat maximale