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Alphonse Lalauze (1872-1936) « La charge de Ney à Waterloo » Huile sur toile, signée en bas à droite. 130 x 195 cm (Petites restaurations) 12 000 / 18 000 €
Historique : Le Maréchal Ney à La bataille de Waterloo Notre tableau décrit l’un des épisodes décisif, mais aussi l’ un des plus dramatique de la bataille de Waterloo en cet après-midi du 18 juin 1815 : les charges héroiques du Maréchal Ney et de sa cavalerie à la ferme de la Haye Sainte contre les artilleurs et les fantassins écossais. Durant les Cents-Jours, Napoléon reconstitue une armée et se précipite en Belgique pour affronter la coalition reconstituée à Vienne . Fidèle à sa stratégie habituelle, Napoléon veut d ‘abord séparer les coalisés pour les battre ensuite individuellement. Le 16 juin, Napoléon réussit à Ligny à battre et à mettre en fuite les Prussiens du Maréchal Blûcher. Le 18 juin au matin aux environs de Waterloo, les troupes alliées coalisées (anglais et néerlandais) commandées par Wellington sont en position défensive et barrent la route de Bruxelles à l’Empereur . Elles comptent 68000 fantassins, 12000cavaliers et 156 canons et font face à 74 000 fantassins ,12 600 cavaliers et 266 canons français. La matinée ne permet pas aux français d emporter les positions ennemies.Vers trois heures de l’après midi Napoléon décide de porter son effort offensif au centre du dispositif allié pour s’emparer du verrou de la ferme de la Haye Sainte qui protège le carrefour stratégique des Quatre-Bras , deux routes qui se croisent à angle droit et dont l’une conduit à Bruxelles. Suite à un léger repli tactique de Wellington au centre, mais croyant à un repli général, Ney, sans l ‘aval de l Empereur , pense pouvoir prendre l’avantage en faisant charger la cavalerie du premier corps Mais Ney attaque en un lieu ou l’ infanterie anglaise est intacte. Pendant 3h30 , 10 000 cavaliers français, les cuirassiers de Milhaud ainsi que la cavalerie légère de la garde impériale commandé par Lefebvre- Desnouettes, vont s’épuiser sur les carrés d’infanterie britannique et son artillerie. Habilement, les artilleurs anglais se réfugient à l’intérieur des carrés de fantassins lors de la charge des Français; les canons ne seront malheureusement pas neutralisés et seront donc utilisés à chaque assaut suivante. Ney chargera plus de 10 fois et aura cinq chevaux tués sous lui. Même si la position tombe à 18h 30 aux mains des Français, les troupes de Napoléon n’ont pas réussi à enfoncer suffisamment le front anglais; et bientôt le flanc droit français est pris à partie et enfoncé par les troupes fraîches du prussien Blucher, revenu à grande vitesse et qui avait échappé à la poursuite de Grouchy. Lalauze illustre de manière magistrale , avec sa palette brillante et son pinceau fougueux, l’une de charges de Ney: L’intrépide maréchal, ivre de rage, communique à ses cavaliers son mépris du danger et de la mort. Avec leurs casques à crinière, protégés par leurs plastrons étincelants, les lourds cuirassiers, surnommés «les hommes de fer» ainsi que les lanciers rouges de la Garde Impériale se brisent sur les carrés écossais des Highlanders et de leur artillerie. Mais au delà de la représentation de cette charge de cavalerie , répétée tout au long de l ‹ après midi sans succès, Lalauze métaphorise dans son tableau la défaite inéluctable des armées de Napoléon et la fin héroique de l’épopée impériale . Alphonse Lalauze (1872-1936) : un peintre de l’ épopée impériale. Lalauze fut l‘élève d’Edouard Detaille , le plus célèbre des peintres de bataille de la seconde moitié du XIX è siècle. Il apprend de son maitre le graphisme impeccable, l exactitude documentaire. Lalauze illustre un ouvrage de référence sur «Les Costumes Militaires de l’ Armée Française», texte de Delpérier ainsi qu’ une « Histoire de l’ Empereur raconté par un vieux soldat» de Balzac. Mais il es