references
Campagne d’ Allemagne, 1813
– Halberstadt, 21 avril 1813 : « ... L'empereur est arrivé à Erfurt & l'ennemi se retire déjà de toutes parts. Je ne doute que nous ne soyons bientôt à Berlin... » – Dresde, 9 mai 1813 : « Arrivé depuis hier dans cette ville & y étant arrêté par le pont que nous avons trouvé coupé, je m'empresse... de te donner de mes nouvelles. Je me porte bien, je suis seulement un peu fatigué, LA RAPIDITÉ AVEC LAQUELLE NOUS VENONS DE REPOUSSER L'ENNEMI JUSQU' AUX BORDS DE L'ELBE ne nous ayant pas laissé le temps de prendre du repos... Ils fuient de toutes parts, dans beaucoup de villes & villages, les habitants nous ont raconté qu'ils y passoient en désordre, C'EST ABSOLUMENT UNE CAMPAGNE COMMENCÉE COMME CELLE DE PRUSSE, DONT LA PREMIÈRE AFFAIRE A DÉCIDÉ DE LA CAMPAGNE. J' AI ÉTÉ JUSQU' AUX PORTES DE LEIPZIG mais je n'y suis pas entré, notre division s'étant rejetée sur la droite de cette ville où a eu lieu la BATAILLE [DE LÜTZEN] du 2 de ce mois... L'EMPEREUR EST ICI DEPUIS HIER & NOUS ALLONS PROBABLEMENT CONTINUER NOTRE COURSE RAPIDE POUR DÉLIVRER NOS PLACES FORTES, Torgau où étaient 10000 hommes est déjà débarrassée... » – Mayence, 3 novembre 1813 : « ... Je me porte bien, JE M'EN TIRE ENCORE UNE FOIS SAIN & SAUF MAIS NON SANS AVOIR DE NOUVEAU TOUT PERDU... NOS AFFAIRES SONT UN PEU CHANGÉ DE FACE MAIS PATIENCE, NOTRE RÉVEIL SERA CELUI DU LION & tant pis pour ceux qui nous ont lâchement abandonné, déjà LES BAVAROIS ont vivement ressentit les effets de notre juste colère car ils ONT ÉTÉ COMPLÈTEMENT BATTU À HANAU où ces inconséquents ont cru nous couper la route de France... »
Campagne de France, 1814
– Fismes, dans la Marne, 16 mars 1814 : « Je t'ai écris de Soissons pour te faire part de mon arrivée, mais que nous étions sans division. Je te préviens que maintenant le gal vient d'en obtenir une, dite des Escadrons réunis que nous venons de rejoindre ici... Depuis mon retour à l'armée J' AI VU L'ENNEMI À RHEIMS OÙ ON L' A JOLIMENT CULBUTÉ (le 13) [la bataille de Rheims fut remportée par Napoléon Ier contre les forces russes et prussiennes], en lui prenant 8 pièces de canons, caissons & 2000 prisonniers. Je les ai vu, entends-tu, incrédule... » 17MARÉCHAUX et divers. – Ensemble de 27 lettres et pièces. 2 000/3 000 € – Charles-Pierre-François AUGEREAU (lettre signée « Augereau », s.l.n.d., fragmentaire) ; Jean-Baptiste-Jules BERNADOTTE (apostille autographe signée « Bernadotte », Boppard, 1796) ; Louis-Alexandre BERTHIER (lettre signée « Alexandre », Schönbrunn, 1809) ; Guillaume-Marie-Anne BRUNE (lettre signée « Mal Brune », Boulogne, 1807) ; Henry CLARKE (lettre signée « Duc de Feltre », Paris, 1813) ; Louis-Nicolas DAVOUT (apostille signée « L. Davout », Paris, vers 1801, lettre signée « Le mal Duc D'auerstadt », s.d., et lettre signée « Prince D'eckmuhl », Paris, 1810) ; Laurent GOUVION SAINT-CYR (lettre autographe signée « G. St-Cyr », Villafranca en Espagne, probablement 1808, fragmentaire) ; François-Étienne Christophe KELLERMANN (pièce signée « Kellermann », Chambéry, 1796) ; Étienne Jacques Joseph MACDONALD (lettre autographe signée, Paris, 1826) ; Michel NEY (lettre autographe signée au général Henry Clarke, Paris, 1807, lettre autographe signée au maréchal Lannes, Paris, 1807, lettre autographe signée à la maréchale Lannes, Paris, 1814) ; Nicolas Jean-de-Dieu SOULT (pièce signée « Mal duc de dalmatie », février 1815, lettre signée « Mal duc de dalmatie », Paris, 1830) ; Louis-Gabriel SUCHET (lettre autographe signée « Le mal D. D' Albufera », Paris, s.d.). – Charles-Maurice de TALLEYRAND (apostille signée en qualité de ministre des Relations extérieures, Paris, 1798, sur une pièce signée par le pasteur de Neuenburg August Ulrich Pfaff, avec apostille signée par les magistrats de cette ville, et apostille signée par le ministre plénipotentiaire de France auprès du duc d