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Jean-Baptiste-Claude Odiot (1763-1850) Porte Huilier en argent, il présente en son centre un pilier orné de couronnes à toutes faces surmonté d’un vase balustre à l’antique et deux burettes en cristale taillé. Il repose sur une base rectangulaire ciselée, terminée par des petits pieds à griffes de lion. Epoque Empire H : 29 cm (manque les bouchons)
Biographie : Jean-Baptiste-Claude Odiot né en 1763 appartient à une famille d’orfèvres et accède à la maîtrise en 1785. Installé, 270 rue SaintHonoré, l’entreprise connait connaît déjà à l’époque, une notoriété certaine. Il gagne les armées de la République sous la Terreur et reprend les destinées de son entreprise en 1800. L’Exposition des Produits de l’Industrie de 1802 lui réserve un très grand succès, et le jury ne peut départager les mérites de Auguste et de Odiot : « il ne peut se décider à faire un choix et leur décerne en commun la médaille d’or ». Par la suite, il obtient cette récompense à toutes les expositions du Consulat et de l’Empire et reçoit d’importantes commandes à l’avènement de l’Empire Une salière double de modèle identique est reproduite dans - «Orfèvrerie française» V. Alemany-Dessaint, Paris, 1988,, -Baschet et Cie Ed., p.141
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Paire de grandes aiguières de forme étrusque en albâtre veiné mouluré et richement sculpté de feuilles d’acanthe, pampres de vigne, tores de ruban, palmettes, l’anse ornée d’une chimère. Elle repose sur une base ronde à piédouche sur des colonnes cylindriques à socle à pans coupés. XIXème siècle (petit manques) 10 000/15 000 €
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