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Le « poison » de la fidélité à l'empereur
31. OUDINOT (Nicolas Charles). Ordre autographe adressé à son aide de camp Achille Joseph Delamarre. [Metz, entre le 13 et le 20 mars 1815]. 1/2 p. in-8. 400/500 € Le maréchal Oudinot tente de briser le vol de l'Aigle. Commandant la 3e division militaire à Metz, essaya de s'opposer aux ralliements à Napoléon revenant de l'île d'Elbe, mais ne put changer « l'esprit » des troupes ni, devant l'émeute, empêcher Metz de se donner à l'empereur – c'est à la garnison de Metz qu'avaient été accueilli le plus grand nombre de soldats de la Garde impériale. Le maréchal Oudinot se retira alors à Bar-le-Duc. « Mr de La Marre dira au prince et au ministre que j'authorise le gl Heudelet, commandant à DIJON [le général Étienne Heudelet de Bierre, commandant la 18e division militaire], de disperser des trouppes si elles changent d'esprit, mais qu'on ne doit pas y compter, que d'ailleurs celles qui ont déjà passés là y ont semés le poison, c'est ainsi que s'exprime le gl Heudelet et que TANT QU'ON Y ENVOIRRA, CE SERA AUTANT DE RENFORTS POUR L,ARMÉE DE NAPOLÉON. » Le duc de Berry commandait en chef l'armée mise en place par le pouvoir royal pour défendre Paris. Le ministre de la Guerre était alors le général Henry Clarke.
L'aide de camp du maréchal Oudinot pendant près de vingt ans
32. DELAMARRE (Achille-Joseph). Ensemble d'environ 45 lettres et pièces concernant principalement sa carrière et ses titres honorifiques. 1809-1843 et s.d. 1.000/1.500 € UN BRILLANT OFFICIER DES GUERRES D'EMPIRE ET DE L'EXPÉDITION D'ESPAGNE (1823). Achille-Joseph Delamarre entra dans l'armée en 1807 comme simple soldat et demeura au service jusqu'en 1832, recevant successivement les grades de caporal puis de sergent en 1808, de sous-lieutenant puis de lieutenant en 1809, de capitaine en août 1812, de chef d'escadron en février 1814 et enfin de lieutenant-colonel en juillet 1823. Il devint aide de camp du maréchal Oudinot en 1809 et l'assista dans toutes ses campagnes, en Autriche (1809), en Russie (1812), en Allemagne (1813), en France (1814), et en Espagne (1823). Charles X l'anoblit du titre de comte, et Napoléon III en fit un sénateur. L'ensemble comprend des lettres et pièces de nombreuses personnalités militaires : le major-général de la Grande Armée le maréchal Louis-Alexandre BERTHIER (lettre signée « Alexandre », Enns, 5 mai 1809, lettre signée « Alexandre », Ebersdorf, 2 juillet 1809, lettre signée « Alexandre », ÎLE DE LOBAU dite « isle Napoléon », 3 juillet 1809, lettre signée « Alexandre » au maréchal Oudinot, ÎLE DE LOBAU dite « isle Napoléon », 3 juillet 1809, lettre signée
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