references
Le père du maréchaL
3berthIer ( Jean-Baptiste). Ensemble de documents émanant de lui ou le concernant. Principalement 1781-1783. 600/800 €
– CONCERNANT LA LEVéE ET LA GRAVURE DE LA CARTE DES ChASSES Du ROi (Carte topographique des environs de versailles, dite des chasses du roi) : l’ingénieur géographe Jean-Baptiste BERTHIER, en charge de cette carte (dont plusieurs documents corrigés ou apostillés de sa main), l’intendant de Paris Louis Bénigne François BERTIER DE SAUVIGNy, le graveur Guillaume-Nicolas DELAHAyE, l’ingénieur-géographe Louis-François DU CAILLE, le futur garde des Sceaux Chrétien-François de LAMOIGNON, le page des écuries du roi André de Pouilly de LANçON, l’intendant de Soissons Louis LEPELETIER DE MORTEFONTAINE, l’intendant d’Orléans Jean-François-Claude PERRIN DE CyPIERRE, etc. « J’ai remis dernièrement au roi et à Monsieur, de votre part, les cartes de St-hubert que vous m’avez envoyées. ils en ont l’un et l’autre paru très satisfait, et s’en sont servi aussitôt en partant pour la chasse... » (un dénommé Lauchet à Berthier, château de Saint-Hubert, 20 juillet 1783). – CONCERNANT L’HôTEL DE SOUBISE à FONTAINEBLEAU : le directeur général des Bâtiments du roi Charles-Claude de Flahaut de La Billarderie d’ANGIVILLER, le maréchal Charles de La Croix de CASTRIES, etc. – CONCERNANT LE TABLEAU DE LOUIS-NICOLAS VAN BLARENBERGHE intitulé Entrée de louis Xv à Mons en 1747. – Etc.
« La bataiLLe a commecé à cinque heurs du matin d’une manière horibLe... »
4DAntOn ( Jacques). Manuscrit signé. Mars 1794-janvier 1801. Environ 140 pp. sur papier alsacien kiener de l’époque, dans un cahier in-4 ; état médiocre avec restaurations. 600/800 €
JOURNAL D’UN SOLDAT DE LA RéVOLUTION EN CAMPAGNE. Le fantassin Jacques Danton, homonyme du tribun et originaire de la même région, relate ses aventures dans les armées révolutionnaires engagées aux Pays-Bas et en Allemagne rhénane, faisant le récit de sa participation aux batailles de FLEURUS (26 juin 1794, pp. 7-10), ALTENkIRCHEN (4 juin 1796, pp. 56-58), FRIEDBERG (10 juillet 1796, pp. 75-77), NEUWIED (18 avril 1797, pp. 113-116) ou encore STOCkACH (24-25 1799, pp. 141-145). Il affiche un moral d’acier, un esprit volontaire et patriotique : en 1795, il accueille la nouvelle année d’un vibrant « vive la République », et évoque la bataille de Stockach en précisant : « notre avangarde s’ès battu comme des vray républiquain ».
Dimanche 26 Mars 2017 / OSENAT / 13