references
« J’ai appris, Monsieur, avec d’autant plus de plaisir votre mariage, que vous avez rempli les désirs de l’empereur en vous unissant à la fille de l’un de ses braves généraux. Je vous en félicite, Monsieur, et je désire extrêmement que vous trouviez votre bonheur dans une union qui fait honneur à vos sentiments. Croyez, Monsieur, que JE M’iNTéRESSERAi TOuJOuRS vivEMENT à uNE pERSONNE qui A MONTRé uN DévOuEMENT Si TOuChANT pOuR CElui quE NOuS REgRETTERONS TOuJOuRS, et ne doutez jamais de mon estime particulière... » MARCHAND, ANCIEN COMPAGNON DE NAPOLéON Ier à SAINTE-HéLèNE, venait de se marier, selon les désirs testamentaires de l’empereur et grâce aux démarches de la comtesse Montholon, avec Mathilde Brayer. C’était la fille d’un général vétéran d’Austerlitz et de Friedland, qui avait commandé l’avant-garde lors du vol de l’Aigle, puis qui avait intrigué aux états-Unis et au Brésil pour faire évader de Sainte-Hélène l’empereur prisonnier. Sur Louis Marchand, cf. ci-dessous le n° 40.
19-
bOnAPArte (Louis). Lettre signée « l. de St-leu », adressée à Louis MARCHAND. Rome, 11 décembre 1823. 1 p. in-4, feuillet d’adresse avec petites déchirures dues à l’ouverture sans atteinte au texte. 100/150 €
« MONSiEuR lE BARON, JE SuiS TRèS RECONNAiSSANT DE l’ATTENTiON quE vOuS AvEz EuE pOuR MOi, EN ME fAiSANT pART DE vOTRE MARiAgE. JE vOuS féliCiTE SuR vOTRE ChOiX : puiSqu’il EST TOMBé SuR lA fillE D’uN DE NOS BRAvES géNéRAuX [Mathilde, fille de Michel Sylvestre Brayer], il est digne de votre caractère, de votre conduite et de votre réputation. Je vous félicité sincèrement, Monsieur le baron, mais je félicite surtout madame votre épouse : elle n’a pas besoin d’attendre du tems et des événemens les preuves de la loyauté, de la fermeté et du caractère honorable de son époux. Dans l’impossibilité dans laquelle je me trouve de vous offrir de vive voix l’expression de mes sentimens, je me borne à vous prier d’agréer les vœux sincères que je forme pour votre bonheur, et celui de madame Marchand. Recevez en même tems, Monsieur le baron, l’assurance de mon attachement et de ma considération... » LOUIS MARCHAND AVAIT éTé LE COMPAGNON DE NAPOLéON Ier à SAINTE-HéLèNE : cf. cidessus le n° 18 et ci-dessous le n° 40.
20-
bOnAPArte (Lucien). Lettre autographe signée « l. pce de Canino » à Louis MARCHAND. Canino, 25 décembre 1823. 1 p. in-8, feuillet d’adresse avec vestige de cachet armorié de cire rouge et petite déchirure due à l’ouverture sans atteinte au texte. 100/150 €
« Je reçois, mon cher cte Marchand, votre lettre du 18 novembre et j’apprends, avec tout l’intérêt que je ne cesserai jamais de vous porter, l’alliance que vous avez contractée [avec Mathilde, fille de Michel Sylvestre Brayer] : faites part à mad[ame] la comtesse Marchand de mes vœux pour son bonheur : Si l’ON DOiT êTRE hEuREuX iCi-BAS, vOuS MéRiTEz BiEN DE l’êTRE ! – Comptez sur des sentiments qui vous sont acquis pour la vie de ma part et de celle de ma femme et de nos enfants. votre affectionné... » LOUIS MARCHAND AVAIT éTé LE COMPAGNON DE NAPOLéON Ier à SAINTE-HéLèNE : cf. cidessus le n° 18 et ci-dessous le n° 40.
Dimanche 26 Mars 2017 / OSENAT / 31