references
fataLité des napoLéon
37eugÉnIe (Impératrice). Lettre autographe signée « Eugénie » à Louis MARCHAND. Camden Place à Chislehurst, « 19 mars » [1873]. 4 pp. in-12, en-tête imprimé à son adresse, liseré de deuil, enveloppe. 200/300 €
« ... Je me hâte de répondre à l’OffRE quE vOuS fAiTES à MON filS DES SOuvENiRS Si pRéCiEuX DE l’EMpEREuR NApOléON. Nous les acceptons en dépôt, avec reconnaissance, espérant qu’un jour ils trouveront une place dans le musée. Ces reliques si chères à nos cœurs suivent les vicissitudes de ces temps de bouleversement d’où la stabilité semble à jamais banie ! Je ne puis finir ma lettre sans vous remercier de tout mon cœur ainsi que madame la comtesse Marchand de la grande part que vous avez prise à notre immense malheur [Napoléon III était mort en janvier 1873]. uNE SORTE DE fATAliTé SEMBlE pESER SuR lA fiN DES NApOléONS, TOuS TROIS REpOSENT, Ou ONT REpOSé SuR lA TERRE éTRANgèRE !! [Napoléon Ier, le duc de Reichstadt et Napoléon III]... » LOUIS MARCHAND AVAIT éTé LE COMPAGNON DE NAPOLéON Ier à SAINTE-HéLèNE : cf. ci-dessous le n° 40.
« Les souvenirs de L’empereur napoLéon ier que vous m’avez envoyés... »
38PrInCe IMPÉrIAL (Louis-Napoléon Bonaparte, dit le). Lettre autographe signée « Napoleon » à Louis MARCHAND. Camden Place à Chislehurst, 26 mai 1873. 1 p. 3/4 in-12, en-tête imprimé à son adresse, liseré de deuil. 150/200 €
« J’ai reçu... les souvenirs de l’empereur Napoléon ier que vous m’avez envoyés avec un profond sentiment de gratitude. JE CONSERvERAi piEuSEMENT CES pRéCiEuSES REliquES qui ME RAppEllENT TANT DE glOiRE et que je dois à votre attachement, jusqu’au jour où le Ciel me permettra de les déposer au musée des souverains, d’où elles n’auraient jamais dû sortir. Croyez, cher Monsieur Marchand, à mes sentiments affectueux... » LOUIS MARCHAND AVAIT éTé LE COMPAGNON DE NAPOLéON Ier à SAINTE-HéLèNE : cf. ci-dessous le n° 40.
« Le retour de L’empire est à mes yeux une nécessité historique » (prince impériaL)
39PrInCe IMPÉrIAL et autour. – Ensemble d’environ 150 pièces provenant des papiers du journaliste Eugène LOUDUN, avec sa signature sur une garde. Années 1870-1880. Soit : 1. Une correspondance d’environ 90 lettres et pièces reçues, montées sur onglets dans un volume in-8 carré de chagrin vert sombre avec dos à nerfs orné d’aigles et abeilles impériales dorées (reliure de l’époque). 2. Une collection d’environ 60 photographies, placées ou montées dans un album in-folio de chagrin orné avec aigle impériale dorée sur le premier plat, fermoirs de métal, reliure usagée (reliure de l’époque). 800/1 000 €
BONAPARTISTE MILITANT, LE JOURNALISTE EUGèNE LOUDUN (1818-1898), de son vrai nom Eugène Balleyguier, fut historien, critique d’art, mais surtout polémiste engagé dans la défense des idées catholiques. D’abord proche des orléanistes, il évolua vers le bonapartisme et demeura attaché au régime même après la chute de l’Empire et la mort du Prince Impérial, comme il l’exprima alors dans de nombreux articles signés de son second pseudonyme « Fidus ». Parmi les ouvrages qu’il fit paraître en librairie, on peut relever étude sur les œuvres de Napoléon iii (1857), les victoires de l’Empire (1860), Journal d’un parisien pendant la Révolution de septembre et la Commune (1872) ou encore Son Altesse le prince impérial (1879). – NAPOLéON III. Lettre autographe signée « Napoléon ». Camden Place [à Chislehurst en Angleterre], 7 décembre 1871 : « Je vous remercie... de la lettre et des renseignements que vous m’avez envoyés. Je suis bien touché des preuves de dévouement que vous me donnez et je vous prie de croire à la sincérité de mes sentimens affectueux... » – PRINCE IMPéRIAL. 4 lettres autographes signées « Napoléon ». Camden Place à Chislehurst [en Angleterre], 28 mars 1878 : « ... Je suis heureux de saisir cett