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Précieuse BAgue-cheVAlière De Présent offerte PAr stéPhAnie nAPoléon, Princesse De BADe Au générAl orDener, 1er écuyer De l’imPérAtrice JoséPhine
82ravissante bague Chevalière d’homme. En or coulé, ciselé en ronde bosse, représentant une aigle aux ailes éployées dont l’œil est enrichi d’un petit diamant. Anneau ciselé en suite de frises de feuillages émaillés vert. Il est gravé à l’intérieur, en lettres anglaises « Stéphanie Napoléon, Princesse de Bade au général Ordener ». Poinçon d’importation au hibou. Poids : 20 g - Diamètre extérieur : 2,2 cm Diamètre intérieur : 1,9 cm B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1806-1811. (Petits manques d’usage à l’émail).
Le 14 août 1799, alors qu’il appartient à l’armée d’Helvétie, il reçoit le même jour huit coups de sabre, trois blessures par balles et une par boulet de canon. Ayant survécu, Ordener est à nouveau envoyé sur le Rhin en 1800. Trois ans plus tard, il est élevé au grade de général. L’année suivante, en mars 1804, la délicate opération de l’enlèvement du duc d’Enghien en territoire étranger lui est confiée. Napoléon le nomme commandant de la cavalerie de la Garde en 1805. En tant que tel, Michel Ordener prend part à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805), au cours de laquelle il est grièvement blessé. Trois semaines plus tard, le 25 décembre, il est promu général de division. On citera la biographie que lui consacre Lucien Henrion : « Au Palais de Saint-Cloud, le 19 mai 1806, Napoléon le nomme Sénateur, lui rendant ainsi hommage ainsi qu’à l’armée. Ce poste est fort honorifique, mais bien consistant avec un traitement annuel de 25 000 F et un palais avec honneurs militaires,à Paris et en Province, suivant un cérémonial bien précis. Agé alors de 51 ans, il est fait, le 12 juin 1806, grand écuyer de l’impératrice. Le 25 octobre 1806, il quitte l’armée active pour s’occuper de ses nouvelles fonctions à la Cour, et évoluer dans ses fastes. Attaché à l’impératrice, il devait la suivre en ces incessantes pérégrinations en France, à Saint-Cloud, à Rambouillet, à la Malmaison, à Fontainebleau, à Strasbourg, aux bains de Plombiéres, en Allemagne, en Belgique, en Italie. Des journées bien remplies et non de repos pour le premier fonctionnaire de la Cour. Il loge au palais impérial, aux frais de l’impératrice et perçoit un traitement de 30 000 F. » Il devient alors un proche de la famille impériale, bien qu’ayant dès 1806, demandé sa retraite. « Son emploi le met en relation directe avec l’impératrice. Il s’attache au jeune prince héritier. Des liens se tissent entre lui et le prince Eugène, vice-roi d’Italie. Il suffit de lire la correspondance que ce dernier lui adressait. Il l’appelle « mon cher Ordener » qui lui répond non moins amicalement. » Il meurt gouverneur du Palais de Compiègne en 1811. Stéphanie de BEAUHARNAIS (1789-1860). Nièce de l’impératrice Joséphine, elle poursuit son éducation sous la direction de Madame Campan. En 1806, l’Empereur adopte Stéphanie (devenue « Stéphanie Napoléon »), en fait une princesse impériale, et la présente peu après en mariage au prince héritier de Bade. De cette union naîtront cinq enfants, dont deux garçons qui ne survivront pas. A la mort de Charles II de Bade en 1818, Stéphanie se retrouve opposée à une grande partie de la Cour, de par ses origines et sa religion (catholique). Elle s’installera finalement à Mannheim, s’occupant de l’éducation de ses filles et verra le rétablissement du Second Empire. On a attribué à Stéphanie de Beauharnais la maternité de « l’enfant sauvage » Gaspard Hauser (qui serait en fait son premier fils). La Grande Duchesse adoptera également cette thèse. Il est à noter que Stéphanie était la grand-mère du Prince Albert Ier de Monaco (et donc l’arrière grand mère de Louis II), par sa fille Marie Amélie, épouse Hamilton. Bibliographie : -Maximin DELOCHE « La bague en France à travers l’histoire