references
service du Prince et de la Princesse Camille borghese provenant de la collection rockefeller Mc Cormick
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Partie de service en vermeil, modèle à filets, composée de : - 12 cuillères à soupe, modèle à filets, en vermeil, gravées des armoiries du Prince BORGHESE. Poinçons de titre Paris 950 (1798-1809 et 1819-1838) et de grosse garantie Paris. Poinçons d’orfèvre de François Dominique NAUDIN. Hauteur : 19 cm - Poids net à l’unité : 64 gr - 12 fourchettes, modèle à filets, en vermeil, gravées des armoiries du Prince BORGHESE. Poinçons de titre Paris 950 (1798-1809 et 1819-1838) et de grosse garantie Paris. Poinçons d’orfèvre de François Dominique NAUDIN. Hauteur : 20 cm - Poids net à l’unité : 60 g - 12 couteaux à manches et lames en vermeil. Manches ciselés de renommées, palmettes, de cygnes, de cornes d’abondance, de mufles de lion et de d’un écu gravé des armoiries du Prince BORGHESE. Poinçons de titre Paris 950 (1798-1809) et de moyenne garantie Paris. Poinçons d’orfèvre de Martin Guillaume BIENNAIS. Hauteur : 18,5 cm - Poids net à l’unité : 66 g Les couverts ont été installés et protégés postérieurement dans un grand coffret plaqué de loupe, orné d’une plaque ovale et de quatre coins de renforts en laiton. L’ensemble des couverts en B.E. avec traces d’usure d’usage du vermeil. Epoque Premier Empire – Restauration.
10 000 /15 000 €
Provenance et historique : Comprenant plus de 1800 pièces, il fut commencé par Biennais et continué par d’autres orfèvres de renom tel Odiot, Naudin ou des orfèvres italiens. Le service fut dispersé en 1892 lors de la vente des collections Borghèse en un seul lot. Il rejoint par la suite la collection Edith Rockefeller Mc Cormick, qui expose le service entier de 1924 à 1932 au Chicago Art Institute. A sa mort en 1934, le service fut vendu par l’American Art Association en 150 lots. Ce catalogue sera joint à notre présent lot. Biographie : En 1803, le prince Camille Borghese se rend à Paris où il rencontre le Premier consul. Bien qu’il manifeste d’abord un certain manque d’enthousiasme pour le projet, sa fortune et sa position sociale, conjuguées à quelques intrigues vaticanes, font bientôt de lui le mari de Pauline Bonaparte, veuve du général Charles Victor Emmanuel Leclerc. L’union est célébrée le 6 novembre 1803. Le couple s’installe à Rome où la jeune épousée ne tarde pas à mécontenter gravement son nouveau mari par ses relations extra-conjugales. Il faut dire qu’elle se montre elle-même peu satisfaite de son époux, qui lui devient rapidement insupportable. Pauline se tourne alors vers son frère tout-puissant qui expédie à l’armée le mari gênant. Armoiries : d’azur, à un dragon ailé d’or (Borghesi), au chef du même, chargé d’une aigle de sable, becquée, membrée et couronnée du second (Saint-Empire).
170 / OSENAT /