references
Les statuettes d’orants avaient pour fonction de perpétuer la prière des dévots dans les temples. Souvent campées dans l’attitude de la prière, elles sont le reflet de piété et rendent un hommage permanent aux dieux. Très répandues dans le monde sumérien durant le IIIe millénaire av. J.-C., elles sont en fait apparues quelques siècles plus tôt dans la cité de Suse, en Élam. Là, toutes sont caractérisées par leur position, agenouillées dans un vêtement, les yeux en amande, le nez busqué, la chevelure retombant dans le dos, les mains jointes sous la poitrine haut placée. Elles sont selon Pierre Amiet, “une des plus saisissantes expressions antiques de prière.” Bibliographie : A. Spycket, La statuaire du Proche-Orient ancien, Leyde, 1981, pp. 34-35, pl. 24-25. P. Amiet, Élam, Auvers-sur-Oise, 1966, pp. 128-129, n° 91-92. 90
79