references
Déchirure due au bris du cachet. Manque de papier angulaire, au second feuillet, sans atteinte au texte. On joint : -SADE (Jacques-François-Paul-Aldonce, Abbé de). Lettre adressée à Jean Antoine Fage. Saumane, 30 juillet [1766 ?]. Lettre autographe signée «L’Abbé de Sade». 1 page ½ petit in-4. Adresse au verso du second feuillet avec cachet de cire rouge armorié. L’oncle du Divin marquis s’en prend lui aussi au notaire d’Apt, Jean Antoine Fage : « Mon neveu – en partant d’ici me promit et vous aussi Monsieur, de payer M Jost a qui il est du depuis tres longtemps 240 f, M Laurent a qui il est du la somme de 200 f […] Je viens d’Avignon j’en ai encore reçu des plaintes sur le non payement de ces deux articles ; cela est fort désagréable. Je vous avait prié aussi de me mander a [?] montent les impositions de la coste pour l’année 1766 qui sont sur mon compte, et que j’ai offert souvent de payer. […] je vous prie tres instamment de vouloir bien que nous nous mettions en regle mon neveu et moy ».
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Papier bruni en tête et en pied. 1 000 / 1 500 €
SADE (Donatien-Alphonse-François, marquis de). lettre adressée à Jean antoine Fage. Sans lieu, « 3 juillet » [Paris, 1771]. Lettre autographe signée «de Sade». 2 pp. in-4. Adresse au verso du second feuillet avec marque postale figurant un P couronné [de Paris]. Amusante lettre de remontrances adressée à son notaire, Jean Antoine Fage, à Apt, au sujet d’une somme d’argent que le marquis de Sade réclame : « Vous me permettrez de vous dire Monsieur qu’il n’y a rien de plus ridicule que ce que vous m’écrivez et si vous relisiez vos dernieres lettres vous en ririez vous-même, d’honneur il faut que vous me preniez pour un enfant ou un grand imbécile. Vous me marquez dans votre derniere que vous avez soixante et quatre mil francs tout prêt a telles et telles conditions que c’est a moi de voir si je veux les accepter rappelez vous que dans le temps je ne le voulais pas. Maintenant non seulement je vous dis que j’accepte la condition, mais meme que ma somme est reduite a moins de moitié et a cela vous me repondez, comme si jamais il n’eut été question d’argent entre nous. Que vous allez voir a chercher d’honneur il y a de quoi tourner la tete. […] il me faut douze mil francs sous six semaine au plus tard je ne cesserai de vous accabler de lettre jusque la […] ». On connaît deux autres lettres de Sade, adressées au même, à propos de cette question, datées du mois de septembre 1771 ; dans l’une d’elles il menace de se faire « brûler la cervelle » si l’argent ne lui parvient pas (Sade, Lettres inédites, 1990, pp. 106-107). Cette lettre est inédite. 88
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STEDMAN (John Gabriel). narrative, of a five years expedition, against the revolted negroes of surinam, in guiana, on the wild coast of south america ; from the year 1772, to 1777 : elucidating the History of that Country, and describing its productions, viz. Quadrupedes, birds, fishes, reptiles, trees, shrubs, fruits & roots ; with an account of the Indians of Guiana, & negroes of Guinea. Londres, J. Johnson & J. Edwards, 1796. 2 volumes in-4, demi-veau rouge à coins, dos lisses ornés, tranches mouchetées (reliure de l’époque). Édition originale. Récit d’une expédition de cinq ans contre les esclaves révoltés du Surinam (1772 à 1777). Stedman offre des renseignements de première main sur le système colonial et l’esclavagisme. Belle illustration dessinée par l’auteur comprenant un frontispice gravé par Bartolozzi avec le portrait de l’auteur en pied, 2 titres gravés, 3 cartes dépliantes gravées par Conder et 77 figures hors texte gravées sur cuivre par William Blake (13), Conder (4), Bartolozzi (3), Benedetti (2), Holloway (1) et Perry (1), dont une dépliante gravée à l’aquatinte non signée avec une vue panoramique de Paramaribo. Les figures hors texte non signées placées au tome I, p. 227 et II, 104 et 296 sont également de William Blake. Stedman (1744-1797) fut l’un des pionniers