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1962 - JAGUAR TYPE E 3.8L CABRIOLET
La Jaguar Type E comme la XK qu’elle remplace va établir une nouvelle référence en matière de voiture de sport. Hormis son moteur qui est une évolution du bloc existant, tout le reste de la voiture est issu d’un développement nouveau. Son design époustouflant tout d’abord est une évolution de la Type D de compétition, qui favorise une bonne stabilité et pénétration dans l’air. Ce qui va faire le succès de la Type E au-delà de son design, ce sont ses performances exceptionnelles pour l’époque lui permettant de rivaliser avec des concurrentes beaucoup plus chères. La première série de Type E débutera sa carrière dotée d’un moteur 3.8 jusqu’en 1964 puis en 1965 elle recevra un 4.2 litres de cylindrée développant 265 chevaux. Disponible d’abord en coupé ou en cabriolet, une alternative en 2+2 sera proposée à partir de 1966. Esthétiquement c’est la seule Type E à arborer des phares couverts, elle possède des demi-pare-chocs avant et arrière. Les premiers modèles avaient un tableau de bord et une console centrale en aluminium bouchonné ainsi que des sièges baquets et une boite de vitesses Moss. A partir de 1964, avec le passage à la 4.2, les sièges baquets ont fait place à des sièges inclinables plus confortables et le tableau de bord et la console centrale ont été recouverts de vinyle noir au lieu de l’alu bouchonné, la boite Moss a été remplacée par une boite Jaguar synchronisée. La Type E évoluera au fil du temps pour répondre aux exigences commerciales et légales des Etats Unis notamment. La voiture présentée est un cabriolet 3.8L Série 1 de 1962. Emouvante histoire, cette voiture vient de revoir le jour après une immobilisation de plus de 20 ans. Stockée dans d’excellentes conditions, à l’abri de la lumière et dans un garage chauffé, elle se présente dans un bon état de conservation. Dans les mêmes mains depuis plus de 30 ans et très certainement restaurée à la fin des années 80, elle bénéficia à l’époque d’une peinture neuve et d’une réfection de sellerie. Française, cette voiture fut livrée neuve par les établissements Delecroix importateur de la marque. De couleur blanche, elle possède un intérieur en cuir noir et la célèbre console centrale en aluminium partiellement recouverte lors de sa restauration. Elle est de plus équipée d’un rare hard top, des irremplaçables roues fils et de son autoradio Voxson d’époque. Sa patine lui confère ce supplément d’âme que seul le temps parvient à donner aux choses. Dans son « jus », la voiture est saine, seul le plancher côté conducteur est corrodé. Les chromes sont beaux, et l’aspect général est plaisant. Une remise en route dans les règles de l’art a été effectuée pour cette voiture dont le moteur a repris vie immédiatement. Les compressions relevées sont d’ailleurs correctes. Une révision générale de la voiture a donc été réalisée avec remplacement de tous les fluides, vidange du réservoir d’essence, remplacement des bougies et réglage du moteur. Précision importante, elle est « matching numbers » caisse, moteur et boite. Cet exemplaire cabriolet de Type E série 1 mérite absolument les attentions de tout collectionneur exigeant. Hors marché depuis de nombreuses années, elle appartient aux premières séries très prisées de ce mythe automobile. Devenue difficile à trouver à la vente, cette voiture, à l’aura internationale, est tout simplement une pièce de choix. Replacing the XK-range, the Jaguar E-Type established new references in the world of sports cars. The car is an entirely new product, except the engine which is an evolution of those on last XK150S. Its shape is issued from the famous Le Mans-winning D-Type. Bust most of all, it is its performances which made the E-Type a true myth. First ones were equipped with 3.8 liters straight-six engines until 1964, replaced by a 4.2 liters. Originally offered in two-seater fixed head coupé, the car was also available in open t