references
250 Amédée LAHARPE. 1754-1796. Général, tué près de Lodi. L.S. à Le Tourneur, membre du Directoire exécutif. Savone, 11
nivôse an 4 (1er janvier 1796). 3 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête du général avec vignette.
252 [LETTRE de SOLDAT]. L.A.S. « Hippolyte de Bernion » à sa mère. Castrovillary, 1er
mars 1807. 3 pp. bi-feuillet petit in-8, adresse au verso, marque postale. Lettre écrite peu après la prise d’Amantea (Italie) par le général Régnier. (…) Nous sommes arrivés ici pour aller au siège d’Amantea, mais la ville s’est rendue et c’est ici que nous en avons reçu la nouvelle (…). Nous avons joliment rossé ses messieurs les Calabrois sans pa même un homme de blessé (…). J’ai parcouru presque toute l’Italie mais il n’y a pas de plus beau pays que la France (…). Lorsque on arrive dans quelque vilage, il ny jamais personne, tout ce sauve, ce n’est pas une guerre, c’est un brigandage. Pour pouvoir vincre ces gens là, il faut ce battre aleur manière. Qu’il est facheux que de braves Français soit obligé de faire la guerre dans pareil pays, tout est pourtant tranquille à présent. Nous partons demain pour un petit village (…). Nous ne sommes ici que quatre compagnies (…). On ne sait rien des nouvelles ici (…).
Recommandation du général quatre mois avant sa mort, de son ancien aide de camp, l’adjudant-général Frontin
maintenant réformé ; il s’agit de son cousin qui a servi la Cour de Saint-Pétersbourg pendant 14 ans, a dû quitter la Russie pour se réfugier à Genève ; il propose d’offrir des renseignements intéressants pour la République. Laharpe termine en se rappelant au souvenir de Barras, ajoutant ; (…) Je me rappellerais toujours du sang-froid avec lequel il entendait siffler les balles au pied de Faron.
200 / 250 €
251 Pierre-Henri LARCHER. 1726-1812. Helléniste, archéologue.
300 / 350 €
3 L.A.S. à M. Wyttenbach à Amsterdam. Paris, 1797-17981802. 6 pp. ½ in-8 et 3 pp. in-4.
Longue correspondance relative aux recherches de Larcher sur les textes anciens, sur les ouvrages et travaux de son correspondant hollandais ; 1797 : à propos
de son Hérodote, dont il prépare une seconde édition corrigée ; il fait part de sa situation sous la Révolution ; (…) On me suscita une persécution au sujet de quelques sentimens exprimés dans mes notes. Il me fallut détourner l’orage. La Révolution est venue ensuite. Je me suis tenu alors tranquille chez moi, sans fréquenter l’Académie, sans me livrer à aucun parti (…). Ayant reçu ses derniers ouvrages, il aurait voulu se procurer l’édition anglaise de Plutarque, mais le blocus l’en empêche. Il fait part avec détail de l’avancé de ses traductions, concluant : Voilà (…) quel est mon plan ; il est déjà exécuté et je n’attens pour commencer l’impression que le commerce ait repris assez de faveur pour engager le libraire à en faire les frais (…). 1798 : M. de La Rochette l’a aidé à faire une copie de deux passages de Théodore Métochite et va la lui faire parvenir par la voie de son ambassadeur ; suivent une longue discussion bibliographique et l’explication de quelques passages en grec, puis livrant ses réflexions sur la création de l’Institut : Il y a des gens habiles en Astronomie, en histoire naturel, etc. On ne voit presque que des ignorants dans les deux autres classes (…). Tous ceux qui ont fait quelques mauvais romans ou quelques vers anodyns se mettent sur les rangs et obtiennent les places (…). Quand une fois ils les ont obtenues, ils ne donnent leurs suffrages qu’à des gens de leur force, de crainte de se voir éclipsés (…). 1802 : à propos de textes anciens traduit par Van Lynde qu’il a reçus, se réjouissant du commerce à nouveau libre avec l’Angleterre, discussion sur les textes d’Hérodote, mentionnant de Bure, de Ste-Croix, La Rochette, Choiseul-Gouffier, etc.
253 Pierre LOTI. 1850-1923. Officier de Marine, écrivain. C.A.S. « Pierre Loti ». S.l.n.d. Carte postale in-12.
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