references
René Boivin
Né en 1864 de parents drapiers, formé par son frère orfèvre et ciseleur aux métiers de la joaillerie, René Boivin fonde la maison de bijoux portant son nom en 1890. En 1893, il épouse Jeanne Poiret, fille du célèbre couturier Paul Poiret. Ensemble, ils vont développer un style original et moderne, fortement marqué par l’influence de la Haute Couture et des courants artistiques contemporains – cubisme, Art Déco – afin de créer des bijoux qui feront partie des plus audacieux du début du XXème siècle.
Boivin, au goût et à la sensibilité sans doute plus féminins, aux compositions moins géométriques et angulaires, célébrant courbes et formes rondes. Cette collaboration permet à la maison Boivin de prendre un nouvel essor dont l’impulsion est renouvelée par l’arrivée de Juliette Moutard qui succède à Suzanne Belperron en 1931 et demeure au service de Jeanne Boivin puis de sa fille Germaine jusqu’en 1970. La force et la renommée de la maison Boivin reposent sur
Les bijoux de la maison René Boivin les plus recherchés demeurent les créations qui voient le jour à partir des années 1920. En effet, suite à la disparition prématurée de son mari, Jeanne Boivin reprend et mène d’une main de fer l’entreprise ; elle embauche à la même époque la jeune dessinatrice Suzanne Belperron, tout juste diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts et ayant reçu le premier prix du concours des Arts Décoratifs. Les deux femmes sont à l’origine d’une nouvelle orientation dans les créations
la constance d’un style reconnaissable qui a su s’hybrider avec la grande variété des sources d’inspirations de ses différentes collaboratrices : coquillages et thèmes marins pour Jeannes Boivin, sujets animaliers et floraux chez Juliette Moutard, inspirations fantastiques et chimériques pour Germaine Boivin… L’association de ces divers talents féminins a permis à la maison René Boivin de proposer des bijoux novateurs et atypiques qui ont remporté un vif et durable succès.
26