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In Memoriam…
Paul COZE, « L’homme-qui-aimait-les-Indiens » et que les INDIENS aimaient. Jamais durant les 35 années qu’il passa aux Etats-Unis, il ne publia une photo ou un article sans leur autorisation. Aucun ethnologue n’a fait cela ! Pourtant Paul COZE DABIJA, né d’une mère Princesse* Russo-Serbo-Moldave, aurait pu jouir d’une vie facile et sans problèmes. Ses cousins industriels et hommes d’affaires fortunés (Château de Sohier, Luxembourg Belge), Arthur MARTIN et Marcel MALLET lui procuraient de quoi poursuivre sa carrière d’artiste peintre. De plus, marié à la fille du Comte et de la Comtesse de la LOGE d’AUSSON, Paul COZE aurait pu profiter d’une vie de luxe… NON ! Pour « L’Oiseau-Dessinateur », lion indomptable, seul comptait les grands espaces sauvages de l’Ouest parmi ses frères Peaux-Rouges. En 1930, l’actrice Molly SPOTTED ELK (film The Silent Enemy) lui écrivait cette dédicace qui en dit long de son amour pour les Hommes Rouges : « À Paul COZE qui sous sa peau blanche a les battements d’un cœur Indien », sans oublier son ami le célèbre danseur et chanteur OSKOMON (MAGIE ROUGE, l’Art Vivant, 1930)… Puis, au début de la dernière guerre, il abandonna cette vie oisive et sans intérêt pour rejoindre en Arizona son vieux mentor le chef HOPI d’Oraibi, Wilson TAWAQUAPTEWA. Mais son rêve américain tourna rapidement au cauchemar et il acheva son existence comme Consul de France à Phoenix où il décéda des suites d’une attaque d’apoplexie, le 2 décembre 1974. De très nombreux amis Hopis, Zuñis et Navajos assistèrent à ses funérailles. Omnia vincit amor
A
Daniel DUBOIS Écrivain S.G.D.L. Spécialiste de Paul COZE DABIJA
* Son ancêtre le Major-Général Prince DMITRI DABIJA fut tué à la tête de ses cuirassiers d’Astrakhan à la bataille de Leipzig contre NAPOLÉON 1er, en 1813. Il avait émigré en Russie à la demande du Feld-Maréchal KOUTOUZOFF en 1811.